Les jeunes diplômés rêvent d’une carrière à l’étranger

Posté par Fed Finance dans Actualités emploi finance
Le 24/09/2015
Les jeunes diplômés rêvent d’une carrière à l’étranger
La tendance semble être à l’expatriation des jeunes diplômés si l’on en croit l’enquête annuelle réalisée par la Confére ...

La tendance semble être à l’expatriation des jeunes diplômés si l’on en croit l’enquête annuelle réalisée par la Conférence des Grandes Écoles, CGE, sur l’insertion des élèves. Des chiffres signifiants qui pour certains laissent présager une fuite des cerveaux. 

  • Une carrière internationale dès le diplôme en poche

En 2015, environ 18 % des jeunes diplômés ont trouvé un emploi à l’étranger, contre 15% en 2014. La Suisse, le Royaume-Uni et l’Allemagne représentent les 3 principales destinations des étudiants des écoles de commerce et d’ingénieurs des promotions 2013 et 2014. 1 manager sur 4 tente une expérience internationale.

Les chiffres de l’étude réalisée par Deloitte et Opinionway, démontrent une volonté accrue de la part des étudiants ; 40 % des étudiants issus des Grandes Écoles voient leur carrière professionnelle à l’étranger.

Deux tiers des élèves en classe préparatoire n’envisagent pas leur avenir professionnel en France, notamment ceux étudiant la finance, pour qui l’expatriation apparaît évidente pour plusieurs raisons :

- les entreprises étrangères sont moins frileuses que leurs homologues françaises en matière de recrutement de jeunes diplômés ;

- les marchés sont plus dynamiques ;

- la mobilité d’un emploi ou d’un poste vers un autre n’est pas seulement réservée aux candidats expérimentés.

  • Doit-on parler de fuite des cerveaux ?

Cette tendance à l’expatriation, même si elle est déplorée par certains, est indispensable. Le secteur de la finance parisienne ne pourrait en aucun cas absorber la totalité des jeunes diplômés.

D’autres estiment que cette volonté croissante de faire carrière à l’étranger doit « réveiller »  les entreprises françaises et les conduire à revoir leurs conditions : proposer des emplois plutôt que des stages, des rémunérations plus attractives, alignées sur les autres pays européens et un environnement de travail stimulant.

Des jeunes diplômés qui considèrent l’expatriation comme une voie royale leur permettant de souligner une valeur ajoutée sur leur curriculum vitae.

Une question demeure : reviendront-ils en France ?